Master en Cybersécurité : la voie royale des super héros de demain ?
La cybersécurité est le secteur IT qui fait le plus souvent la une des actualités à cause des cyberattaques de plus en plus dangereuses et de la difficulté à recruter des profils qualifiés pour les contrer. La sécurité informatique est encore considérée comme un secteur complexe avec des missions qui se résumeraient à analyser des lignes de codes seul à longueur de journée. Pourtant, il est temps d’oublier le cliché du développeur ou white hacker qui reste jour et nuit devant son ordinateur. Lutter contre les cybermenaces est hautement porteur de sens ! Les experts en cybercriminalité protègent les données de citoyens, défendent des structures fragiles telles que les hôpitaux, luttent contre les pirates dans de véritables cyberguerres. Découvre comment préparer un master en cybersécurité peut faire de toi le super héros de demain !
Contrer des milliers de cyberattaques par an
20 % des entreprises ont subi des cyberattaques en 2021 et d’après de multiples études, ce chiffre devrait largement augmenter dans les prochaines années. Rien qu’au premier trimestre 2022, le nombre d’attaques par ransomware ou rançongiciel a atteint le double du total de 2021. Et les ransomwares sont loin d’être les seules menaces auxquelles les organisations doivent faire face…
Elles sont également confrontées :
- aux hameçonnages ou phishings qui visent à dérober des informations sensibles, dont des identifiants pour accéder à toutes les données d’un système d’information ;
- attaques par déni de service (DDOS) qui font tomber les réseaux et serveurs et paralysent l’activité ;
- piratages de compte ;
- virus et vers informatiques.
Ces attaques ont des conséquences financières désastreuses. Les rançons demandées par les pirates atteignent en moyenne les 128 000 € par entreprise et leur paiement ne garantit absolument pas la récupération des données. Au total, l’impact économique des cyberattaques sur les organisations françaises est estimé à 660 millions d’euros. Ce coût comprend les pertes directes et indirectes (frais de gestion de la crise, frais de justice, etc.).
À cela, il faut aussi ajouter les conséquences pour les salariés, car 83 % des petites et moyennes entreprises ne sont pas préparées à se remettre des dommages financiers d’une cyberattaque et font faillite…
Enfin, il faut aussi prendre en compte les impacts des attaques informatiques sur les citoyens. Des millions de données sont volées chaque année, dont certaines particulièrement sensibles. Ces vols peuvent entraîner l’utilisation frauduleuse de carte bleue et dans certains cas plus graves, une usurpation d’identité. Ces risques sont encore renforcés par le fait que les cybercriminels ciblent en priorité les organisations sensibles comme les hôpitaux et les associations.
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Protéger les organisations sensibles, les associations et les hôpitaux
Les organisations sensibles, associations et hôpitaux sont les cibles privilégiées des hackers à cause des informations sensibles qu’elles traitent et de leurs moyens souvent limités pour assurer leur sécurité informatique. En 2020, les hôpitaux français ont connu 27 attaques majeures. En 2021, ce chiffre est passé à une par semaine… Un des exemples les plus marquants est la fuite de données personnelles de 1,4 million d’internautes en septembre 2021, après le piratage du système informatique de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Le site de la sécurité sociale est également la cible régulière de campagnes de phishing. Début 2022, la caisse nationale d’assurance maladie a révélé que les données administratives d’au moins 510 000 assurées ont été volées. Les associations ne sont pas non plus épargnées par les cyberattaquants. Une institution à but non lucratif sur 2 a été victime d’une attaque ou d’une tentative d’attaque sur les 3 dernières années. Parmi les victimes, on retrouve l’UNICEF, la Croix Rouge ou encore le Programme alimentaire mondial.
Là aussi, ces attaques ont des conséquences désastreuses sur l’économie, mais également sur l’aspect humanitaire, car elles bloquent les actions des associations. L’attaque sur les ONG peut encore avoir un but géopolitique en privant des populations de l’aide qu’elles auraient dû recevoir. Certains pirates s’engagent d’ailleurs dans de vraies cyberguerres pour paralyser des gouvernent et États.
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Jouer un rôle dans les cyberguerres
Depuis plusieurs années, les risques de cyberguerres sont autant surveillés que les conflits physiques. Les armées investissent dans des équipements et technologies pour faire face aux cyberattaques. Certains pays ont d’ailleurs créé des sections spéciales comme les « unités cyber » ou les « cyberbataillons ».
Les derniers évènements entre l’Ukraine et la Russie ont confirmé que les cyberattaques sont largement utilisées en cas de conflits. Depuis le 24 février 2022, près de 800 attaques à l’encontre de l’Ukraine ont été recensées. En 2021, une attaque sur la compagnie Colonial Pipelaina avait également failli détruire toute l’installation du plus gros pipeline des États-Unis qui alimente toute la côte Est en pétrole.
Enfin, les cybermenaces sont régulièrement exploitées dans des tentatives d’espionnage à des fins concurrentielles ou politiques. La France a d’ailleurs créé en septembre 2020, le centre d’analyse de lutte informatique défensive (CALID) rattaché au ministère de la Défense. Ce service a pour objectif d’analyser les incidents ciblant le ministère et d’anticiper les menaces.
Au-delà de protéger les entreprises et leurs salariés, suivre un master en cybersécurité permet de participer à la défense des associations des hôpitaux voire des États. Dans un contexte où les cybermenaces sont de plus en plus nombreuses et destructrices, les métiers d’experts, de consultants ou de développeurs en cybersécurité sont plus que jamais indispensables et porteurs de sens !
C’est pourquoi chez Webitech, nous avons conçu une formation spécialisée : le Mastère en cybersécurité. Ce programme délivre un titre de « Manager de projets informatiques » de niveau 7 (bac + 5) pour devenir un expert des systèmes d’information. Au terme de leur apprentissage, les étudiants sont de véritables acteurs de la sécurité informatique. Quels que soient leurs valeurs et domaines de prédilections, ils peuvent participer activement à la défense des organisations.
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